Notre poulpe joue au coach pour vous présenter les clés d’une mémorisation efficace. Dans vos formations, c’est un outil essentiel à bien connaitre. Eh oui, pour laisser une trace durable chez vos apprenants, savoir manier la rétention d’information est crucial.
Le poulpe vous propose une série de 3 articles sur le sujet.
Le poulpe est heureux de solliciter un collègue des fonds marins pour vous expliquer comment fonctionne la mémoire : l’hippocampe. Cette structure cérébrale située à la base du cerveau a effectivement la forme de cet animal courbé, d’où elle tire son nom… Elle serait le chef d’orchestre de l’œuvre mémorielle. Elle tisse des liens entre les perceptions et les informations d’un événement. Ainsi, lorsque l’un des liens est tiré pour évoquer ce souvenir (question posée, retour d’une sensation identique, etc.), elle fait alors ressortir le maillage : le souvenir.
Voici le processus de production d’un souvenir (ou encodage d’un souvenir):
Sens –> émotion –> attention –> mémoire de court terme –> consolidation (en reparler, en rêver)
= mémorisation de l’information sur le long terme.
Pour qu’un épisode vécu s’imprime, les connexions synaptiques doivent se répéter.
Ainsi, ces connexions sont plus nombreuses si la charge émotionnelle est grande et s’il y a des répétitions conscientes et inconscientes. Le signal creuse alors son sillon avec ces nouvelles connexions qui renforcent l’armature du souvenir. Exemple typique : je me souviendrai toute ma vie ce que je faisais/où j’étais lorsque j’ai appris les attentats du 11 septembre.
On dénombre 5 types de mémoires :